VOL.I: "La France littéraire n'a vu le jour ni dans la phrase abâtardie d'un Romain plus ou moins Gaulois, ni dans une quelconque Cantilène, ni dans un texte politico-juridique fondateur d'un espace européen, ni dans un ordre religieux ; elle est d'abord une mosaïque de "renaissances". L'oralité, le manuscrit, l'image, les querelles théologiques, le rire des pauvres ou le sourire des riches, les racines hébraïques, arabes, grecques... et latines, les vers et la prose, les formes et les genres occupent peu à peu, comme une genèse impressionniste avant l'heure, le temps et l'espace d'un millénaire français. C'est bien de naissance, de mise au monde dont parle d'abord cette France littéraire." Mille ans d'une histoire durant lesquels le français s'est imposé comme langue unique et que les écrits littéraires se sont développés "s'accompagnant d'un désir sans cesse réaffirmer de tirer sa substance d'un modèle antérieur et de la faire connaître". L'ordre choisi est un ordre synoptique, et l'ensemble se présente comme un tableau dont les parties s'éclairent et se mettent en valeur les unes les autres, les continuités sont ainsi mises en valeur. VOL.II: "Classicismes, le pluriel retenu, celui de la volonté éclairée par la raison, ne masque pas un apogée, il marque une passion de l'équilibre, une chorégraphie des complexités, une recherche de la vérité fondée sur l'inquiétude et l'incertitude." La recherche de la vérité politique, religieuse, morale et littéraire caractérise ces siècles que l'on qualifie de classiques. Cette période est celle de Descartes, de Pascal, de La Rochefoucauld, de Boileau, de Malherbe, de Rousseau et des Lumières, de la querelle des Anciens et des Modernes, de l'éloquence et de la rhétorique, mais aussi de la poésie et du théâtre. Tous les genres et toutes les formes littéraires se sont épanouis durant ces deux siècles. VOL.III: Modernités. Le romantisme, le symbolisme, le naturalisme, le réalisme... mais aussi la critique littéraire avec l'apport